Historique de l’école Saint-Claude

De l’école maternelle privée… à l’école Saint-claude.

Plus de cent  ans d’existence pour cette école primaire du bourg de Tassin. Des milliers de souvenirs pour les anciens et l’apprentissage de la vie scolaire pour les derniers arrivés en petite section de maternelle.

Il faut savoir que l’école a ouvert ses portes en 1908 aux fillettes de la commune, avant d’être rejointes par les garçons cinq années plus tard. A ce moment-là, il n’y avait qu’une classe unique pour tous les niveaux.

Jusqu’en 1974, garçons et filles cohabitaient dans des bâtiments séparés, avant de se retrouver dans des classes communes.

14 septembre 1922

L’association Catholique de la paroisse Saint Claude de Tassin, sous la présidence de Monsieur LALOUETTE, dépose ses statuts à la préfecture du Rhône.

Le rôle administratif est de recruter une directrice, des enseignantes et de fixer les rémunérations.

2 janvier 1923

La commune de Tassin verse une subvention de 456 francs à l’école, pour l’achat de fournitures scolaires afin d’aider les élèves dont les parents sont en difficultés financières.

28 septembre 1924

Le conseil d’administration de l’association décide de faire payer la scolarité. Tous les mois, les parents devront 5 francs à l’école Saint-Claude. Ce principe ne doit écarter aucun enfant de l’enseignement scolaire.

L’instruction physique est dispensée par un sous-officier qui réclame à la direction des ustensiles indispensables tels qu’un ballon et une corde.

L’organisation d’une vente de charité rapporte 8165 francs de l’époque à l’école. Les kermesses commencent à être mises en place, de même que des messes chantées dont les places sont vendues à 3 francs l’unité. Des concerts, des arbres de Noël et des remises de prix permettent de renflouer les caisses de l’institution.

Année 1949

Création  du  conseil de l’Association des Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre gèrant l’école des filles et des garçons. Aujourd’hui l’APEL s’engage dans le projet éducatif, assure un rôle d’animation, de communication, d’écoute et joue les médiateurs entre les parents et les enseignants. L’association participe au mouvement national de l’UNAPEL

Années 1960

Monsieur POYET, président de L’association Catholique de la paroisse Saint Claude de Tassin décide de transformer cette dernière en AEP, Association d’Education Populaire. Cette modification vient du fait de la laïcisation du corps enseignant. On constate déjà à l’époque, une nette baisse de vocations ecclésiastiques. Cette organisation mieux structurée participe  naturellement par la suite, à la création de la Direction de l’Enseignement Catholique.

Années 1980

Nouvelle évolution : l’AEP devient l’Organisation de Gestion des écoles Catholiques dont le premier président pour l’école Saint Claude est Monsieur BAUR.

A l’heure actuelle, Le président de l’OGEC et son équipe, tous bénévoles,  gèrent les fonds nécessaires à l’équipe pédagogique pour assurer le bien-être au quotidien des enfants.

Au sujet de l’éducation religieuse :

A l’époque, les communions étaient organisées et célébrées dans l’école, alors qu’aujourd’hui elles se déroulent à la paroisse et les enfants des écoles publiques viennent partager ce moment fort de l’éducation religieuse. Même l’appellation en a été modifiée : jusqu’aux année 70, on entendait parler de « communion privée », il s’agit maintenant de « première communion ». Les cours de catéchisme étaient dispensés pour des classes entières. Aujourd’hui des petits groupes sont créés au sein de celles-ci.

Depuis 1913,

Directeurs et directrices,  enseignantes rejointes plus tard par des collègues masculins, et un nombre inimaginable de jupes, robes et pantalons se sont usés sur les bancs. L’école Saint-Claude a résisté aux aléas de l’histoire, et demeure  un lieu de mémoire de nombreuses familles tassilunoises et des alentours.

L’odeur de la craie flotte toujours dans quelques  classes, mais celle de la cire et de l’encre a disparu, tout comme le chauffage à bois ou au mazout.

Aujourd’hui, plus de 220 bambins étudient, jouent et partagent 8 heures de leur journée. Ils se remplissent la tête de souvenirs.

Les équipes  pédagogiques se succèdent mais  ont su conserver le respect des enfants et une rigueur scolaire, pour  permettra aux CM2, de mieux appréhender l’enseignement secondaire et l’entrée en 6ème.